En cette période oppressante de la COVID, on a été confinés puis à moitié déconfinés et c’est grâce à la magie de la technologie qu’on peut s’évader tout en restant chez soi.
Offrez-vous une escapade onirique dans le monde de la photographie avec l’exposition virtuelle « Khanka » (Asphyxie) concoctée par l’artiste photographe et réalisateur tunisien Slown.
Slown vous fait découvrir une nouvelle manière d’apprécier l’œuvre de la photo via une fresque animée et interactive au design soigné pour faire parler toutes les photographies de la collection, illustrées à sa façon, et dévoiler ainsi des contenus passionnants.
« Khanka » : une immersion en très haute définition dans les œuvres de Slown réalisées en 2019 où il pousse le concept de l’art moderne à son extrême pour faire et défaire l’invisible … une plongée captivante dans le mal-être tunisien exprimé par le sentiment d’asphyxie ressenti par tout un chacun comme l’exprime l’artiste « Tout le monde porte un masque ; qu’il soit social, intime, émotionnel, culturel ou bien sanitaire » ; D’où le masque à gaz visible sur toutes les photographies et que Slown fait porter au visage du tunisien dans sa fuite quotidienne de l’asphyxie imposée par la pandémie, la scène politique, les crises économiques et sociales et sa quête pour une vie meilleure.
Né à Tunis, Slown s’est installé à Paris en 2016 après des études en photographie à Montréal. Enfant du pop art, c’est un photographe et cinéaste surréaliste.
« Tunice, une autre vision de Tunis » était sa première exposition personnelle. En 2015, il collabore avec l’institut Français de Tunisie et signe une deuxième exposition personnelle « Ma Tunisianité », une relecture de l’identité nationale à travers le prisme de la Photo Fiction.
Il enchaine avec les expositions, notamment « Réalisateurs en portraits », un travail qui s’est étalé sur plusieurs éditions entre Tunis et Paris, des expositions collectives telles que le Salon d’Automne de Tunis, les Rencontres internationales de la photographie de Ghar el Melh mais encore La Biennale d’art contemporain de Venise dans le cadre de Imago mundi tunisie de Luciano Benetton.
A Paris, Slown participe à plusieurs expériences collectives comme celle à l’Institut du Monde Arabe ou bien à la galerie Arnaud Bard ainsi qu’une troisième exposition personnelle en 2018 à la galerie La LaLand intitulée « Photocratie » : une auto-vision qui questionne son parcours en image.
Cinéaste confirmé, il a réalisé une série de courts métrages « Le Temps, La Mort et Moi », « La suite sans suite », « Aie Love You » et récemment «Barisa».
Avec le projet « Khanka », Slown affiche son intention de transposer visuellement cette réalité à travers le quotidien de personnages contemporains, oscillant entre passé et présent, tout en touchant quelque chose de plus profond « on ne partage pas la même modernité mais on fantasmait le même passé » précise-t-il.
Explorez « Khanka » comme si vous y étiez …
A.A
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